Le crowdfunding immobilier, ou financement participatif immobilier, est une solution qui permet d’investir dans des projets de promotion immobilière via des plateformes en ligne. Ce type de financement est par nature risqué, mais peut offrir des rendements intéressants. Pour comprendre son fonctionnement et ses particularités, voici les éléments à prendre en considération. On fait le point avec Stellium.
Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?
Le crowdfunding immobilier permet aux particuliers d’investir dans des projets immobiliers par l’intermédiaire de plateformes de financement participatif. Ces projets concernent principalement des programmes de promotion, comme la construction de nouveaux logements ou de bureaux. Ce type de financement vient souvent en complément des fonds propres du promoteur, et peut également faciliter l’obtention d’un prêt bancaire.
L’investissement prend la forme de souscriptions de titres, avec plusieurs montages financiers possibles. En contrepartie, les investisseurs espèrent un rendement, qui reste néanmoins lié à des risques élevés. Le capital investi peut être perdu en totalité en cas de difficultés économiques rencontrées par le projet.
Le crowdfunding immobilier est un placement à court terme, souvent entre 1 et 3 ans. Si le projet est couronné de succès, l’investisseur peut récupérer son capital initial avec des intérêts, ou une partie des plus-values selon le type de titres souscrits. Cependant, en cas de faillite ou de retards importants, il est possible de perdre l’intégralité du capital investi.
Les risques des plateformes en royalties
Certaines plateformes de crowdfunding proposent de financer l’acquisition de biens immobiliers en échange de royalties, c’est-à-dire d’une fraction des revenus générés par le bien. Ces projets peuvent sembler attractifs avec des rendements affichés souvent optimistes. Toutefois, ces plateformes présentent des risques supplémentaires.
Les investisseurs ne deviennent pas propriétaires des biens financés, mais restent de simples créanciers de la société qui gère le bien. Ainsi, en cas de problèmes économiques ou d’aléas divers, il y a un risque réel de perte du capital investi. De plus, il est courant que les rendements prévus soient surévalués et que les risques ne soient pas suffisamment présentés dans les communications commerciales.
Les bonnes pratiques pour investir en crowdfunding immobilier
Pour limiter les risques, il faut tout d’abord choisir une plateforme disposant des autorisations nécessaires. De surcroît, il faut consulter les informations disponibles sur le promoteur : expérience, projets précédents, type de bâtiments réalisés, et localisation du projet. En effet, les projets situés dans des zones où le marché immobilier est dynamique offrent généralement plus de sécurité.
Le montage financier du projet doit être également bien compris. Chaque montage présente des risques et des gains différents : actions ou obligations n’impliquent pas les mêmes conditions. Si le montage paraît obscur, il vaut mieux ne pas y investir.
Enfin, il est fortement conseillé de diversifier ses placements. En évitant de concentrer ses investissements sur un seul projet, on réduit le risque global. Cette stratégie permet de faire face à des problèmes imprévus tels que des retards de construction ou des difficultés à vendre les lots immobiliers.