Comment lutter contre l’humidité intérieure dans son habitation ?

par | Août 31, 2020 | Aménagement / Décoration

Le problème du mal-logement en France est bien réel : plus de 12 millions de personnes vivent dans des conditions intolérables. C’est ce que révèle le rapport publié en janvier 2020 par la Fondation Abbé-Pierre. L’une des causes majeures de l’insalubrité de ces logements est l’humidité. Pourtant, il existe des solutions qui permettent de réduire cet inconfort.

Les effets de l’humidité sur la santé

L’humidité, le froid et les moisissures dans les maisons sont des problèmes qu’il faut prendre très au sérieux. L’insalubrité qui en découle est la cause principale de nombreux troubles de la santé. Dans le cas des maisons humides, ces troubles énumérés dans le rapport de la Fondation Abbé-Pierre incluent les pathologies allergiques et respiratoires, inflammation de la peau et des muqueuses, eczéma, maux de tête et de gorge, infections pulmonaires… Les moisissures, quant à elles, peuvent causer la prévalence de l’asthme ou de symptômes respiratoires, toujours selon le même rapport.3
L’exemple le plus parlant est celui de la rhinite allergique chronique, qui se manifeste par une congestion nasale et une irritation oculaire, généralement accompagnées de maux de tête et de fatigue. Plus grave encore, la Fondation révèle que l’humidité du logement accroît le risque d’intoxication au plomb contenu dans les peintures.

Identifier les signes d’humidité dans la maison

Selon les médecins, le taux d’humidité idéal d’une maison doit varier entre 40 et 60%, ou entre 45 et 55% pour les personnes qui ont la santé fragile. Ce taux dépendra également de la zone géographique où se trouve l’habitation. En hiver, le taux devra se situer entre 30 et 50%. Il faut savoir que l’indicateur du taux d’humidité traduit le pourcentage de vapeur d’eau contenue dans l’air, par rapport à la quantité maximale que celui-ci peut absorber. Idéalement, ce taux ne doit être ni trop élevé, ni trop bas, pour ne pas affecter votre santé. Pour en avoir le cœur net, il est fortement recommandé de procéder à des mesures régulières du taux d’humidité de votre maison à l’aide d’un hygromètre.
Cela dit, si vous ne disposez pas d’un tel appareil, vous pouvez toujours identifier les signes d’humidité accrue de la maison. Ceux-ci incluent : les vitres qui s’embuent ou même ruissellent à cause de la condensation, la peinture qui craquelle, le papier peint qui se décolle, apparition de moisissures…

Humidité élevée dans la maison : que faire ?

La première chose à faire est de remonter à la source du problème. Il s’agit en effet d’identifier la cause originelle du taux d’humidité élevée dans la maison. Par exemple, le manque de ventilation peut être la cause principale du phénomène de condensation. Dans ce cas, la solution est simple : il suffira d’aérer la maison quotidiennement pendant au moins 30 minutes, et d’éviter de surchauffer les pièces. De plus, l’installation d’une VMC hygroréglable permettra de mieux aérer votre habitation.
Cela dit, si votre toiture est mal isolée, ou que vos murs sont fissurés, il devient clair que l’humidité de votre maison est le résultat d’infiltrations. Quand tel est le cas, il vous faudra réparer votre toit, et reboucher les fissures en posant un enduit imperméabilisant.