Près de 40 % des Français optent pour la location, que ce soit par nécessité économique ou par choix de vie, privilégiant la liberté à l’investissement immobilier. Mais vivre en location ne signifie pas renoncer à personnaliser son espace… Vous avez envie de transformer votre location en un cocon qui vous ressemble, sans pour autant y laisser votre caution ? Pas de panique, c’est tout à fait possible, et ça ne doit pas nécessairement coûter une fortune !
Qu’est-ce qui est permis en petits travaux en location ?
Locataire, c’est un statut qui peut parfois donner l’impression de marcher sur des œufs, surtout quand vient le temps du fameux état des lieux de sortie. Mais bonne nouvelle, vous n’êtes pas obligé de vivre dans un décor qui n’est pas le vôtre ! Selon la loi du 6 juillet 1989, vous avez bel et bien le droit de mettre un peu de vous dans votre logement, sans pour autant demander la bénédiction de votre propriétaire à chaque coup de pinceau.
Alors, qu’est-ce qui est permis exactement ? Eh bien, tous les petits travaux de décoration qui ne vont pas transformer radicalement les lieux sont autorisés. Vous voulez repeindre ce mur terne en bleu canard ? Allez-y ! Vous mourrez d’envie de suspendre cette série de photos de vacances ? Sortez la perceuse, mais pensez à reboucher les trous avant de rendre les clés. Et cette moquette vieillotte, si vous la recouvriez d’un joli parquet flottant ? C’est possible, tant que c’est réversible.
Ces changements, qui peuvent sembler minimes, ont un vrai impact sur votre bien-être quotidien. Ils vous permettent de vous approprier le lieu sans pour autant en altérer la structure ou l’équipement permanent. Bien sûr, même si la loi est de votre côté pour ces aménagements légers, selon Directe Location, garder une bonne relation avec votre propriétaire est toujours une sage décision. Un petit coup de fil pour l’informer de vos intentions peut souvent éviter des tensions inutiles. Après tout, la communication reste la clé d’une location paisible.
Quid des aménagements interdits ?
En tant que locataire, vous n’êtes pas chez vous à 100 %, ce qui veut dire qu’il y a des limites à ne pas franchir en matière d’aménagements… On ne parle pas ici de poser un tableau ou de changer un rideau, mais bien de modifications lourdes, celles qui transforment le visage du lieu. Alors, qu’est-ce qui est hors limites ? La suppression d’une cloison pour fusionner deux pièces, par exemple, c’est un gros tabou sans l’aval du propriétaire. Vous imaginez changer ce vieux carrelage de la salle de bain pour quelque chose de plus moderne ? Même combat. Transformer le grenier en chambre supplémentaire, changer l’usage initial des pièces, ou encore démolir la vieille cheminée pour optimiser l’espace ? Ce sont des modifications qui nécessitent un feu vert écrit du propriétaire.
Et même si vous pensez que la cuisine gagnerait à être métamorphosée avec un carrelage pop ou que le salon et la salle à manger ne demandent qu’à ne faire qu’un, gardez à l’esprit que votre vision de « chez soi » n’est peut-être pas celle du propriétaire. Après tout, il pourrait avoir d’autres projets pour l’endroit une fois que vous aurez rendu les clés. Cela dit, si votre cœur balance vraiment pour une transformation, rien ne vous interdit de proposer votre projet au propriétaire. Avec un peu de chance et de bons arguments, il pourrait bien donner son accord. Mais avant de sortir le marteau et les clous, assurez-vous d’avoir son feu vert.