Tout savoir sur l’assurance multirisque immeuble (MRI)

par | Juil 5, 2022 | Finance

Il existe aujourd’hui un très vaste panel d’assurances : automobile, santé, responsabilité civile, habitation… Mais saviez-vous qu’il est également possible de souscrire une assurance pour les immeubles en monopropriété ou en copropriété. Plusieurs offres sont disponibles et il est vivement recommandé, de l’avis de SPVIE Assurances, de faire appel à un professionnel afin d’opter pour la formule la plus adaptée.

Les caractéristiques de l’assurance multirisque immeuble

La MRI concerne les immeubles, qu’ils soient en monopropriété ou en copropriété. Il est à noter que ce type de contrat est une couverture plus étendue de l’assurance de responsabilité civile (qui, elle, est obligatoire depuis la loi Alur et l’article 9-1 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965). Elle concerne aussi bien les immeubles à usages professionnel, d’habitation ou mixte.

Dans le cadre d’une copropriété, ce sont les copropriétaires qui choisissent cette assurance en assemblée générale et c’est ensuite le syndic qui peut la souscrire.

La multirisque immeuble, ou MRI, est un contrat d’assurance qui s’adresse aux copropriétaires d’immeubles réunis en syndicat de copropriété (qu’ils soient occupants de cet immeuble ou non). On la désigne alors souvent comme une assurance copropriété.

Qu’est-ce qui est couvert par la MRI ?

Il faut savoir que la multirisque immeuble est en réalité un contrat similaire à celui de l’assurance multirisque habitation classique, à la seule différence qu’elle concerne les immeubles.

En plus d’assurer la responsabilité civile, autrement dit les dommages causés par l’immeuble à un tiers, elle couvre également les éventuels dommages subis par l’immeuble assuré, et ce, en fonction des garanties souscrites : bris de glace, dégâts des eaux, incendie, vandalisme, tempête, etc.

Il est par ailleurs possible de choisir des garanties supplémentaires, à l’image d’une assurance propriétaire non-occupant pour les propriétaires bailleurs ou encore une responsabilité civile pour les syndics bénévoles.